Technique : Huile, encre et gouache

1927-2016

Léonard Parent Basque est né en 1927, à Trois-Pistoles, une petite ville du Bas-St-Laurent.

Après de hautes études en philosophie et en théologie, à l'approche de son entrée au Grand Séminaire, soit à l'âge de 21 ans, Basque se découvre un intérêt marquant pour la peinture. Il acquiert une grande connaissance artistique, aux niveaux historique et technique, par ses multiples visites dans les musées, galeries et bibliothèques, mais surtout par une pratique picturale constante. Basque est aujourd'hui considéré comme un peintre autodidacte érudit. On reconnaît ses représentations des rivières du Bas-St-Laurent, souvent en débâcles, d'où ressort une belle luminosité et une sensation de mouvement remarquable.

Influencé par les peintres romantiques et impressionnistes et par la suite, ceux de l'abstraction lyrique, Léonard Parent Basque réalise, durant près de 15 ans, de grands tableaux abstraits, presque monochromes. Il revient, par la suite, à la figuration, avec des sujets qu'il n'avait encore exploités. Des animaux, des visages, des amoureux, Don Quichotte et le Christ sont représentés dans ses toiles. Sa première exposition solo, qui eut lieu en 1957, le fait connaître et lance ainsi sa carrière. S'en suivront plusieurs expositions partout au Québec.

C'est en 1974 qu'il décide de se consacrer à son art et qu'il fonde, accompagné de son épouse Marielle Roussy, une galerie d'art ayant pour mission de diffuser les travaux d'artistes québécois.

Cet homme d'exception a présenté ses oeuvres à travers le Canada et a obtenu de nombreuses distinctions, soulignons celle de son élection comme membre de l'Ordre du Canada et celle de son attribution d'un doctorat honoris causa, remis par l'Université du Québec à Rimouski. Basque est aussi très apprécié pour la singularité de sa pensée et sa manière de la traduire par l'écriture. Grâce à cet autre talent, plusieurs de ses articles sont parus dans des revues et journaux.

Couverture médiatique

  • Magazin'Art, édition automne 1997, article p.65-68, 93-96