Technique : Huile, aquarelle, graphite

Né le 24 septembre 1904 à La Barbade, de parents canadiens, Goodridge Roberts est un peintre connu pour ses représentations des champs et des collines du Québec.

Issu d’une famille de poètes, il a reçu sa formation de l'École des beaux-arts de Montréal de 1923 à 1925 et de l'Art Students League de New-York de 1926 à 1928 où il étudie avec John Sloan, Max Weber et Boardman Robinson qui lui enseignent le travail des modernistes français et des primitifs italiens tels que Giotto.

À la fin de ses études, il travaille comme dessinateur pendant un an avant de s’installer à Ottawa en 1930. Il enseigne ensuite l’art à l’Ottawa Art Association où il peut également exposer ses oeuvres. Il crée ensuite une école d’art d’été près de Wakefield dans la vallée de Gatineau.

Il expose pour la première fois en solo en 1932, au Club des arts de Montréal. Quatre années plus tard, après avoir passé trois ans comme premier artiste résident à l’Université Queen's de Kingston, il s’installe à Montréal où il rejoint Ernest Neumann pour procéder à l’ouverture de la Roberts-Neumann School of Art. En 1938, il devient membre fondateur du Groupe de l’Est et de la Société d’art contemporain en 1939.

Pendant presque dix ans, il enseigne à l’Art Association de Montréal, excepté pendant une interruption de deux ans, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, durant laquelle il est peintre de guerre officiel en Angleterre. Au début des années 50, Roberts est déjà célèbre au pays grâce à sa participation à de nombreuses expositions canadiennes et internationales et, en 1952, il est l'un des quatre artistes qui représentent le Canada à sa première participation officielle à la Biennale de Venise.

En 1953, Roberts Goodridge obtient une bourse d’études qui lui permet d’aller peindre en Europe, où il passe quelques mois à Paris, en Italie et à Agay, sur la Côte d’Azur. En 1959, il est le premier artiste en résidence à l’Université du Nouveau-Brunswick. En 1969, le Musée des beaux-arts du Canada présente une rétrospective de ses oeuvres, ce qui est alors inhabituel pour un artiste toujours vivant.