Zïlon


Technique : Mixte

Zïlon, artiste peintreNé en 1956 à Laval, Zïlon est non seulement considéré comme une figure de proue du mouvement punk underground montréalais des années 70 et 80, mais il est notamment reconnu tel un des pionniers du street art québécois, faisant rayonner cette pratique et son esthétique à l’internationale. Il réside actuellement à Montréal.

Si Zïlon s’est premièrement dévoilé au public sur la scène musicale punk de la métropole, un accident survient lors d’une performance, où un piano lui tombe sur la main, forçant ce dernier à exprimer sa fougue et ses sentiments autrement que par le son et les cordes. C’est à ce moment que naîtra le visage, aujourd’hui emblématique, que l’artiste dessine et renouvèle à travers ses œuvres. Peints sur des canevas, du papier, du bois et même sur les murs de Montréal, ces visages se multiplient, s’accumulent, se superposent, pour exposer, voire pour raconter, les émotions d’un homme, de sa génération et du mouvement qui l’a portée. Qu’elles soient composées d’une multitude d’éléments bigarrés, ou de simples traits noirs, ses œuvres semblent ainsi renfermer son portrait, fragmenté à travers le choix ou l’impulsion de chaque ligne, de chaque couleur.

Depuis les débuts de sa carrière, Zïlon s’est illustré au sein de nombreux projets d’artistes québécois et internationaux. Ayant notamment travaillé avec Gilles Carle, Jacques Languirand, Robert Lepage, Wajdi Mouawad et Claude Péloquin, Zïlon a également participé à plusieurs événements artistiques d’envergure, dont le Festival de jazz de Montréal, le Festival international mode et design de Montréal, le Festival du film sur l’art et le Grand Charivari. De plus, le graffiteur a notamment peint des vêtements pour le défilé de Philippe Dubuc en 2003 à Paris (des œuvres qui font désormais partie de la collection Moët et Chandon), des œuvres pour le lancement d’une gamme de maquillage de Givenchy à Paris en 2013, des œuvres intégrées au décor du jeu vidéo Far Cry New Dawn en 2018, de même que la murale du théâtre le Diamant à Québec en 2019.

Présentées dans plus d’une cinquantaine d’expositions, de Montréal, à Paris, à Tokyo, les œuvres de Zïlon se retrouvent aujourd’hui partout à travers le monde, marquant le lègue de cette figure majeure, multidisciplinaire et irrévérencieuse du street art.

Expositions individuelles

  • 2019 – « Zïlon et le Montréal underground », Écomusée du fier monde, Montréal
  • 2019 – « Les divinités spectaculaires », Le Diamant, Québec
  • 2016 – « Apocalypse Disco », Centre Diane-Dufresne, Repentigny
  • 2014 – « Dépanneur Peur fermé 24 sur 24 », Montréal Mural Fest, Montréal
  • 2013 – Lancement Givenchy, Paris
  • 2009 – Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, Montréal
  • 2008 – « Ville froide », Galerie Yves Laroche
  • 2005 – Galerie Yves Laroche, Montréal
  • 1996 – O'Connor Gallery, Toronto
  • 1993-94 – Galerie Stornoway, Montréal
  • 1993 – Maison de la culture Frontenac, Montréal
  • 1990 – Centre national des arts, Ottawa
  • 1989 – Pitt International Gallery, Vancouver
  • Expositions collectives

  • 2010 – Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord, Québec (avec SEAZ)
  • 1995 – Galerie 55 Prince, Montréal
  • 1992 – Maison de la culture Marie-Uguay, Montréal
  • 1991 – Centre de design de l’UQAM
  • 1989 – SMASH Gallery, Vancouver
  • 1987 – Maison Lavalin, Montréal
  • 1986 – École des beaux-arts, Paris (France)
  • 1985 – Galerie Noctuelle, Montréal
  • 1983 – Salon international de design et de création, Montréal
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